Les vernissages Pärli sont depuis longtemps devenus une tradition appréciée de toutes parts. Et le 8 novembre dernier, l’heure avait à nouveau sonné. Le «Tout Bienne» s’est rencontré pour un rendez-vous décontracté autour d’un bon verre de vin et de délicieuses bouchées: du réseautage dans une ambiance décontractée, les toutes dernières nouveautés en matière d’économie, de sport et de politique – ou simplement des bavardages agréables. L’exposition comportait des œuvres du peintre Daniel Zaugg de Langenthal. Elles ont suscité beaucoup d’intérêt.
Une passion source de détente
Daniel Zaugg vient à l’origine du monde du textile, puis a fondé une auto-école à Langenthal. Mais la peinture est bien plus qu’un simple loisir. Il raconte que la peinture est sa passion et que lorsqu’il se voue à ses œuvres, le soir et le weekend, il peut se détendre profondément. Mais la «peinture» n’est pas vraiment le bon terme. Zaugg travaille beaucoup avec ses seules mains, avec des truelles, des brosses et des pelles. Il crée ainsi des œuvres plastiques extraordinaires qui doivent aussi l’effet qu’elles produisent aux matériaux utilisés: tant le ciment et le bitume que la poudre de pierre, le charbon ou le cuivre entrent en jeu, un véritable chantier, comme il aime dire en plaisantant. Il serait un apprenti sorcier, laissant les matériaux réagir entre eux, les œuvres naissant spontanément, sans plan.
Les résultats sont probants, comme le démontre non seulement le vernissage lui-même, mais aussi le fait que Zaugg ait pu vendre plus d’œuvres que prévu, selon ses constatations satisfaites.
